Quelques beaux textes
ALICE DE CHAMBRIER
Je suis de ces rêveurs que la nature enchante,
Qui préfèrent, dans l’ombre, un rossignol qui chante,
Aux concerts des cités ;
Qui, d’une étoile d’or s’élevant dans la brume,
D’un vieux clocher qui luit sous un baiser de lune,
Se sentent transportés.
Je suis de ces rêveurs que la nature enchante,
Qui préfèrent, dans l’ombre, un rossignol qui chante,
Aux concerts des cités ;
Qui, d’une étoile d’or s’élevant dans la brume,
D’un vieux clocher qui luit sous un baiser de lune,
Se sentent transportés.
FEUILLES D’AUTOMNE.
J’aime entendre le vent qui sanglote dans l’ombre
Durant les soirs brumeux de l’automne pâli,
Lorsqu’il erre plaintif dans la campagne sombre
Où le joyeux été repose enseveli.
Fuyant de ses baisers les mortelles atteintes,
Toutes les feuilles d’or quittent, d’un vol pressé,
L’arbre qu’elles ornaient de leurs changeantes teintes
Et qui demeure seul en face du passé.
Elles s’en vont par bande à travers la bruine,
Parfois rasant la plaine ou montant jusqu’aux cieux,
Troupe folle d’oiseaux que l’inconnu fascine,
Et que guide au hasard son vol capricieux.
Mais quelqu’une parfois, déchirée et lassée,
Ne pouvant soutenir sa course plus longtemps,
Se laisse retomber sur la terre glacée
Qui lui semblait si belle et si verte au printemps.
Puis c’est une seconde, aussi pâle et flétrie,
Qui vient toucher le sol en un long tournoîment,
Comme un ramier, trahi par son aile meurtrie,
Sur le chemin désert s’abat languissamment.
Bientôt, s’amoncelant, elles couvrent la plaine ;
Sur leurs restes l’hiver jette son blanc manteau,
Et, du souffle glacé de sa puissante haleine,
Il leur fait un immense et tranquille tombeau…
Hélas ! et c’est ainsi que durant notre vie
S’effeuille l’arbre vert de nos illusions:
Une première feuille est d’une autre suivie,
Puis leur nombre s’accroît et devient légions;
Et lorsque de nos ans arrivera l’automne,
Comme les feuilles d’or, de même dormiront
Tous nos rêves d’hier sous la blanche couronne
Dont l’âge aux doigts de glace aura ceint notre front.
ALICE DE CHAMBRIER
J’aime entendre le vent qui sanglote dans l’ombre
Durant les soirs brumeux de l’automne pâli,
Lorsqu’il erre plaintif dans la campagne sombre
Où le joyeux été repose enseveli.
Fuyant de ses baisers les mortelles atteintes,
Toutes les feuilles d’or quittent, d’un vol pressé,
L’arbre qu’elles ornaient de leurs changeantes teintes
Et qui demeure seul en face du passé.
Elles s’en vont par bande à travers la bruine,
Parfois rasant la plaine ou montant jusqu’aux cieux,
Troupe folle d’oiseaux que l’inconnu fascine,
Et que guide au hasard son vol capricieux.
Mais quelqu’une parfois, déchirée et lassée,
Ne pouvant soutenir sa course plus longtemps,
Se laisse retomber sur la terre glacée
Qui lui semblait si belle et si verte au printemps.
Puis c’est une seconde, aussi pâle et flétrie,
Qui vient toucher le sol en un long tournoîment,
Comme un ramier, trahi par son aile meurtrie,
Sur le chemin désert s’abat languissamment.
Bientôt, s’amoncelant, elles couvrent la plaine ;
Sur leurs restes l’hiver jette son blanc manteau,
Et, du souffle glacé de sa puissante haleine,
Il leur fait un immense et tranquille tombeau…
Hélas ! et c’est ainsi que durant notre vie
S’effeuille l’arbre vert de nos illusions:
Une première feuille est d’une autre suivie,
Puis leur nombre s’accroît et devient légions;
Et lorsque de nos ans arrivera l’automne,
Comme les feuilles d’or, de même dormiront
Tous nos rêves d’hier sous la blanche couronne
Dont l’âge aux doigts de glace aura ceint notre front.
ALICE DE CHAMBRIER
Le mot de Victor Hugo.
Braves gens, prenez garde aux choses que vous dîtes !
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil !
Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.
Écoutez bien ceci :
Tête à tête, porte close, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dîtes à l'oreille du plus mystérieux de vos amis de cœur
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce mot, que vous croyez que l'on a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sors de l'ombre.
Tenez, il est dehors ! Il connait son chemin ;
II marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
Au besoin, il prendrait des ailes comme l'aigle !
II vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;
II suit le quai, franchit la place, et cætera,
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
II sait le numéro, l'étage : il a la clef,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et, railleur, regardant l'homme en face,
Dit : "Me voilà ! Je sors de la bouche d'untel".
Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil !
Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.
Écoutez bien ceci :
Tête à tête, porte close, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dîtes à l'oreille du plus mystérieux de vos amis de cœur
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce mot, que vous croyez que l'on a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sors de l'ombre.
Tenez, il est dehors ! Il connait son chemin ;
II marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
Au besoin, il prendrait des ailes comme l'aigle !
II vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;
II suit le quai, franchit la place, et cætera,
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
II sait le numéro, l'étage : il a la clef,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et, railleur, regardant l'homme en face,
Dit : "Me voilà ! Je sors de la bouche d'untel".
Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.
LORSQU'ON REGARDE SA VIE PASSÉE, ON CROIT VOIR SUR UNE MER DÉSERTE LA TRACE D'UN VAISSEAU QUI A DISPARU.
F-R De Châteaubriand
F-R De Châteaubriand
C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous.
Yves Duteil
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous.
Yves Duteil
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie d'amour ou de vertu, à votre guise.
Chs. Baudelaire.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie d'amour ou de vertu, à votre guise.
Chs. Baudelaire.
“Il faut être économe de son mépris étant donné le grand nombre des nécessiteux.”
(F-R de Chateaubriand)
(F-R de Chateaubriand)
J'ai survécu et je vis. J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, J'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublié des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, J'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, Mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour la protéger, J'ai ri quand il ne fallait pas, Je me suis fait des amis. J'ai aimé et l'ai été en retour, Mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joie, J'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, Mais je me suis brisé le cœur tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique Ou en regardant des photos, J'ai téléphoné juste pour entendre une voix. Je suis déjà tombé amoureux d'un sourire, J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial.
Mais j'ai survécu ! Et je vis encore ! Je ne passe pas par la vie! et toi non plus, tu ne devrais pas en passer. Vis !
Ce qui est vraiment bon, C'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, Perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose. Et la vie est beaucoup pour être insignifiante !
Bernie Mourao Gil
Mais j'ai survécu ! Et je vis encore ! Je ne passe pas par la vie! et toi non plus, tu ne devrais pas en passer. Vis !
Ce qui est vraiment bon, C'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, Perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose. Et la vie est beaucoup pour être insignifiante !
Bernie Mourao Gil
Un jeune sans portable, c'est comme un actionnaire sans licenciement, ça peut pas survivre !.
Capitaine Marleau
Capitaine Marleau
LA GENTE DICE QUE EL TIEMPO LO CURA TODO, LA VERDAD ES QUE EL TIEMPO NO CURA NADA POR SI SOLO, LO QUE CURA ES LA ACTITUD QUE NOSOTROS TENEMOS CON RESPECTO AL PROBLEMA…
Cette phrase est culte ... (film: La famille Bélier)
"Quand tout va mal, qu'il n'y a plus aucun espoir, il reste Michel Sardou.. Il est à la chanson française ce que Mozart est à la musique classique : intemporel."
"Quand tout va mal, qu'il n'y a plus aucun espoir, il reste Michel Sardou.. Il est à la chanson française ce que Mozart est à la musique classique : intemporel."
ANA GABRIEL, EL CIGARILLO Anoche estuve conversando con mi cigarrillo me sentí cansada, cansada, aburrida y tan vacía que a veces hasta pienso que ni siquiera existo, que aveces hasta pienso que ni siquiera existo. Lo encendí muy lentamente le dí una fumada y al mirar el humo que en el espacio se volatizaba, recorde tantas cosas que creí olvidadas, se las conte todas mientras que lo fumaba. Le converse de tí y de mis añoranzas, le conte de tus besos y de mis esperanzas, le conte de tu olvido de mis lagrimas tantas, de aquello que vivimos y que hoy se ha vuelto nada, |
LOUISE G. Berliner
Mais qui a soulagé sa peine Porté son bois, porté les seaux Offert une échappe de laine Le jour de la foire aux chevaux Et qui a pris soin de son âme Et l'a bercée dedans son lit Et qui l'a traitée comme une femme Au moins une fois dans sa vie Le bois que portait Louise C'est le Bon Dieu qui le portait Le froid dont souffrait Louise C'est le Bon Dieu qui le souffrait Ce n'était qu'un homme des équipes Du chantier des chemins de fer Alors laissé aux domestiques Elle le rejoignait près des barrières Me voudras-tu, moi qui sait coudre Signer mon nom et puis compter L'homme, à sa taille, sur la route Passait son bras, la promenait L'amour qui tenait Louise C'est le Bon Dieu qui le tenait Le regard bleu sur Louise C'est le Bon Dieu qui l'éclairait Ils sont partis vaille que vaille Mourir quatre ans dans les tranchées Et l'on racontait leurs batailles Dans le salon après le thé |
Les lettres qu'attendait Louise C'est le Bon Dieu qui les portait La guerre qui séparait Louise C'est le Bon Dieu qui la voyait Un soir d'hiver sous la charpente Dans son lit cage elle a tué L'amour tout au fond de son ventre Par une aiguille à tricoter Si je vous garde, Louise, en place C'est en cuisine, pas devant moi Ma fille, priez très fort pour que s'efface Ce que le curé m'a appris là Et la honte que cachait Louise C'est le Bon Dieu qui la cachait Le soldat qu'attendait Louise C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber Y'a cinquante ans, c'était en France Dans un village de l'Allier On n'accordait pas d'importance A une servante sans fiancé Le deuil qu'a porté Louise C'est le Bon Dieu qui l'a porté La vie qu'a travaillé Louise C'est le Bon Dieu qui l'a été |
J'ai tant appris de vous, les hommes,
J'ai appris que tout le monde
veut vivre au sommet de la montagne
sans savoir que le vrai bonheur
est dans la manière de l'escalader.
Gabriel Garcia Marquèz
J'ai appris que tout le monde
veut vivre au sommet de la montagne
sans savoir que le vrai bonheur
est dans la manière de l'escalader.
Gabriel Garcia Marquèz
Nous ne pouvons être heureux si nous préférons nos illusions à la réalité. La réalité n’est ni bonne ni mauvaise. Les choses sont telles qu’elles sont et non telles que nous préférions qu’elles soient. Le comprendre et l’accepter est l’une des clés du bonheur.
Le Dalaï-Lama
Le Dalaï-Lama
Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.
Albert Einstein
Albert Einstein
« La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent. »
Charles de Gaulle
Charles de Gaulle
Il faut vivre,
l'azur au-dessus comme un glaive Prêt à trancher le fil qui nous retient debout Il faut vivre partout, dans la boue et le rêve En aimant à la fois et le rêve et la boue Il faut se dépêcher d'adorer ce qui passe Un film à la télé, un regard dans la cour Un coeur fragile et nu sous une carapace Une allure de fille éphémère qui court Je veux la chair joyeuse et qui lit tous les livres Du poète au polar, de la Bible à Vermot M'endormir presque à jeun et me réveiller ivre Avoir le premier geste et pas le dernier mot Etouffer d'émotion, de désir, de musique Écouter le silence où Mozart, chante encore Avoir une mémoire hypocrite, amnésique Réfractaire aux regrets, indulgente aux remords Il faut vivre, il faut peindre avec ou sans palette Et sculpter dans le marbre effrayant du destin Les ailes mortes du Moulin de la Galette La robe de mariée où s'endort la putain Il faut voir Dieu descendre une ruelle morne En sifflotant un air de rancune et d'espoir Et le diable rêver, en aiguisant ses cornes Que la lumière prend sa source dans le noir On n'a jamais le temps, le temps nous a, il traîne Comme un fleuve de plaine aux méandres moqueurs Mais on y trouve un lit et des chants de sirènes Et un songe accroché au pas du remorqueur Jamais ce qui éteint, jamais ce qui dégoûte Toujours, toujours, toujours, ce qui fait avancer Il faut boire ses jours, un à un, goutte à goutte Et ne trouver de l'or que pour le dépenser Qu'on s'appelle Suzanne, Henri, Serge ou que sais-je Quidam évanescent, anonyme, paumé Il faut croire au soleil en adorant la neige Et chercher le plus-que-parfait du verbe aimer Il faut vivre d'amour, d'amitié, de défaites Donner à perte d'âme, éclater de passion Pour que l'on puisse écrire à la fin de la fête Quelque chose a changé pendant que nous passions |
Combien de temps...
Combien de temps encore Des années, des jours, des heures, combien ? Quand j'y pense, mon coeur bat si fort... Mon pays c'est la vie. Combien de temps... Combien ? Je l'aime tant, le temps qui reste... Je veux rire, courir, pleurer, parler, Et voir, et croire Et boire, danser, Crier, manger, nager, bondir, désobéir J'ai pas fini, j'ai pas fini Voler, chanter, parti, repartir Souffrir, aimer Je l'aime tant le temps qui reste Je ne sais plus où je suis né, ni quand Je sais qu'il n'y a pas longtemps... Et que mon pays c'est la vie Je sais aussi que mon père disait : Le temps c'est comme ton pain... Gardes-en pour demain... J'ai encore du pain Encore du temps, mais combien ? Je veux jouer encore... Je veux rire des montagnes de rires, Je veux pleurer des torrents de larmes, Je veux boire des bateaux entiers de vin De Bordeaux et d'Italie Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans J'ai pas fini, j'ai pas fini Je veux chanter Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix... Je l'aime tant le temps qui reste... Combien de temps... Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures, combien ? Je veux des histoires, des voyages... J'ai tant de gens à voir, tant d'images.. Des enfants, des femmes, des grands hommes, Des petits hommes, des marrants, des tristes, Des très intelligents et des cons, C'est drôle, les cons ça repose, C'est comme le feuillage au milieu des roses... Combien de temps... Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures, combien ? Je m'en fous mon amour... Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore... Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul... Quand le temps s'arrêtera.. Je t'aimerai encore Je ne sais pas où, je ne sais pas comment... Mais je t'aimerai encore... D'accord ? |
Personnages
Où sont passés ces personnages
Qui vivaient là, dans le village,
Qui composaient notre décor,
Vous en souvenez-vous encore?
Se sont tues comme les fontaines
Ces voix qu'on entendait à peine,
Ces douces voix de tous les jours,
On n'en parle pas dans les chansons,
On les oublie après quelques saisons.
Ils sont passés, ces personnages,
Sans faire de bruit, dans le village,
Il n'en reste que des images.
Paroles de la chanson "Personnages" Michel Bühler
Où sont passés ces personnages
Qui vivaient là, dans le village,
Qui composaient notre décor,
Vous en souvenez-vous encore?
Se sont tues comme les fontaines
Ces voix qu'on entendait à peine,
Ces douces voix de tous les jours,
On n'en parle pas dans les chansons,
On les oublie après quelques saisons.
Ils sont passés, ces personnages,
Sans faire de bruit, dans le village,
Il n'en reste que des images.
Paroles de la chanson "Personnages" Michel Bühler
Udo Jürgens OKTOBERWIND
Jeder noch so schöne Sommer ist vergänglich,
Wenn ich seine Wärme auch bis heute spür'. In den Straßen scheint die Zeit - schon irgendwie so endlich, Und es dämmert schon ganz leicht um kurz nach vier. Ein paar Blätter treffen sich in einem Wirbel, Erste Wolken ziehen ungefragt schon auf. Bald geh'n Menschen viel zu schnell - unter viel zu dunklen Schirmen, Denn der Herbst nimmt ohne Rücksicht seinen Lauf. Ein paar Hunde streunen noch um die Laternen. Letzte Sonnenstrahlen locken vor die Tür Tief aus mir wird sich kein Sommertag entfernen, Denn die wärmsten davon führten mich zu dir... Oktoberwind - Du wehst durch mein Gemüt, Was in Blüte stand, verblüht. Oktoberwind... |
Wie Blätter, die in deinem Tanz verweh'n,
Wird Vergangenes im Frühling neu entsteh'n Wenn die Lichter mit den warmen Farben spielen, Bricht die Zeit der gold'nen Tage für uns an. An den Abschied von den viel - zu hochgesteckten Zielen Glaub' ich nicht, weil nie ganz stirbt, was mal begann... Wenn der Donner sich auch manchmal ziemlich breit macht Und die Blitze bleiben fast am Himmel steh'n, Hoff' ich doch, dank allem, was mich groß und klein macht: Bis zum Winter werden Jahre noch vergeh'n! Oktoberwind - Du wehst durch mein Gemüt, Was in Blüte stand, verblüht. Oktoberwind... Wie Blätter, die in deinem Tanz verweh'n, Wird Vergangenes im Frühling neu entsteh' |
Muere lentamente quien no viaja,
quien no lee, quien no escucha música,
quien no halla encanto en si mismo.
Muere lentamente quien destruye su amor propio,
quien no se deja ayudar.
Muere lentamente quien se transforma en esclavo del habito, repitiendo todos los días los mismos senderos,
quien no cambia de rutina,
no se arriesga a vestir un nuevo color
o no conversa con desconocidos.
Muere lentamente quien evita una pasión
Y su remolino de emociones,
Aquellas que rescatan el brillo en los ojos
y los corazones decaidos.
Muere lentamente quien no cambia de vida cuando está insatisfecho con su trabajo o su amor,
Quien no arriesga lo seguro por lo incierto
para ir detrás de un sueño,
quien no se permite al menos una vez en la vida huir de los consejos sensatos…
¡Vive hoy! - ¡Haz hoy!
¡Ariesga hoy!
¡No te dejes morir lentamente!
¡No te olvides de ser feliz!
Pablo Neruda
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Le même dans la langue de Molière
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
qui ne lit pas,
qui n’écoute pas de musique
qui ne sait trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,
qui refuse toute aide.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude
qui refait chaque jour le même chemin,
qui ne change jamais de repère,
n’ose jamais changer la couleur de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
de celles qui redonnent lueur dans les yeux
et restaurent les cœurs blessés.
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap
quand il est malheureux au travail ou en amour
qui ne prend aucun risque pour courir après un rêve
qui ne se permet, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie
de fuir les conseils sensés…
Vis aujourd’hui !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis aujourd’hui !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !
quien no lee, quien no escucha música,
quien no halla encanto en si mismo.
Muere lentamente quien destruye su amor propio,
quien no se deja ayudar.
Muere lentamente quien se transforma en esclavo del habito, repitiendo todos los días los mismos senderos,
quien no cambia de rutina,
no se arriesga a vestir un nuevo color
o no conversa con desconocidos.
Muere lentamente quien evita una pasión
Y su remolino de emociones,
Aquellas que rescatan el brillo en los ojos
y los corazones decaidos.
Muere lentamente quien no cambia de vida cuando está insatisfecho con su trabajo o su amor,
Quien no arriesga lo seguro por lo incierto
para ir detrás de un sueño,
quien no se permite al menos una vez en la vida huir de los consejos sensatos…
¡Vive hoy! - ¡Haz hoy!
¡Ariesga hoy!
¡No te dejes morir lentamente!
¡No te olvides de ser feliz!
Pablo Neruda
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Le même dans la langue de Molière
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
qui ne lit pas,
qui n’écoute pas de musique
qui ne sait trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,
qui refuse toute aide.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude
qui refait chaque jour le même chemin,
qui ne change jamais de repère,
n’ose jamais changer la couleur de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
de celles qui redonnent lueur dans les yeux
et restaurent les cœurs blessés.
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap
quand il est malheureux au travail ou en amour
qui ne prend aucun risque pour courir après un rêve
qui ne se permet, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie
de fuir les conseils sensés…
Vis aujourd’hui !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis aujourd’hui !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !
Extrait du film, Les aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury ( avec Louis de Funès et Henri Guybet)
Victor Pivert, narquois : Vous avez vu, Salomon ? Ils ont des voitures, maintenant, hé, hé, hé... Ils ont des Rolls blanches, les Noirs.
Salomon : En tout cas, c’est pas à Monsieur que ça risquerait d’arriver...
Victor Pivert : Quoi donc ?
Salomon : Que Mademoiselle épouse un Noir.
Victor Pivert : Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?
Salomon, d'un ton lourd de sous-entendus. : Que Monsieur est peut-être un peu raciste.
Victor Pivert, scandalisé. : Raciste ! Moi, raciste ! Salomon... Raciste ! Enfin, Dieu merci, Antoinette épouse un Français bien blanc. Biiien blanc... Il est même un petit peu pâlot, vous trouvez pas ? Avec ses petits boutons…
Salomon, zozotant. : … et son cheveu sur la langue...
Victor Pivert : Il a un cheveu, mais il est riche, riche comme moi, et catholique comme tout le monde !
Salomon : Pas comme tout le monde, Monsieur ; parce que moi, par exemple, je suis juif.
Victor Pivert, abasourdi, après quelques instants de silence. : Vous êtes juif ? Comment, Salomon, vous êtes juif ? (Salomon confirme d'un signe de tête.) Salomon est juif ! Oh !
Salomon : Et mon oncle Jacob, qui arrive de New York, il est rabbin.
Victor Pivert : Mais il est pas juif ?
Salomon, légèrement amusé. : Ben si.
Victor Pivert : Mais pas toute votre famille ?
Salomon : Si !
Victor Pivert, résigné. : Écoutez, ça fait rien, je vous garde quand même.
Salomon : En tout cas, c’est pas à Monsieur que ça risquerait d’arriver...
Victor Pivert : Quoi donc ?
Salomon : Que Mademoiselle épouse un Noir.
Victor Pivert : Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?
Salomon, d'un ton lourd de sous-entendus. : Que Monsieur est peut-être un peu raciste.
Victor Pivert, scandalisé. : Raciste ! Moi, raciste ! Salomon... Raciste ! Enfin, Dieu merci, Antoinette épouse un Français bien blanc. Biiien blanc... Il est même un petit peu pâlot, vous trouvez pas ? Avec ses petits boutons…
Salomon, zozotant. : … et son cheveu sur la langue...
Victor Pivert : Il a un cheveu, mais il est riche, riche comme moi, et catholique comme tout le monde !
Salomon : Pas comme tout le monde, Monsieur ; parce que moi, par exemple, je suis juif.
Victor Pivert, abasourdi, après quelques instants de silence. : Vous êtes juif ? Comment, Salomon, vous êtes juif ? (Salomon confirme d'un signe de tête.) Salomon est juif ! Oh !
Salomon : Et mon oncle Jacob, qui arrive de New York, il est rabbin.
Victor Pivert : Mais il est pas juif ?
Salomon, légèrement amusé. : Ben si.
Victor Pivert : Mais pas toute votre famille ?
Salomon : Si !
Victor Pivert, résigné. : Écoutez, ça fait rien, je vous garde quand même.
Paradoja de nuestro tiempo
por George Carlin.
La Paradoja de Nuestro Tiempo en la Historia es que tenemos Edificios más altos, y temperamentos más cortos; carreteras más amplias, pero puntos de vista más angostos.Nosotros gastamos más, pero tenemos menos; compramos más, pero lo disfrutamos menos.
Tenemos casas más grandes y familias más pequeñas; más conveniencias, y menos tiempo; tenemos más estudio, pero menos sensibilidad; más sabiduría y menos juicio; más expertos, pero más problemas; más medicina, pero menos salud.
Tomamos mucho, fumamos demasiado, gastamos sin necesidad, reímos muy poco, manejamos muy rápido, y nos enojamos muy rápido, nos desvelamos, nos levantamos cansados, raramente leemos, vemos mucha TV, y rezamos muy poco.
Hemos multiplicado nuestras posesiones, pero hemos reducido nuestros valores humanos.
Hablamos mucho, pero amamos poco y odiamos muy seguido. Hemos aprendido como ganarnos la vida pero no sabemos vivir; le hemos agregado años a la vida, no vida a los años.
Hemos ido a la luna y regresado pero tenemos problemas para cruzar la calle para conocer al vecino.
Hemos conquistado el espacio sideral, pero no el espacio interno.
Hemos hecho cosas más grandes, pero no cosas mejores.
Hemos limpiado el aire, pero ensuciado el alma.
Hemos partido el Átomo, pero no nuestros prejuicios.
Escribimos más, pero aprendemos menos.
Hacemos más planes, pero los sacamos adelante menos.
Aprendimos a vivir aprisa, pero no a ser pacientes.
Creamos más computadoras para retener más información para producir más copias que antes, pero tenemos menos comunicación.Este es el tiempo de comidas rápidas y digestiones lentas.
Hombres altos, y caracteres cortos; ganancias altas, y relaciones vacías.
Es el tiempo de Paz mundial, pero de guerra domestica; mas diversiones, pero menos diversión; mas variedad de comida, pero menos valor nutritivo.
Estos son los días de dos sueldos por familia, pero más divorcios; de casas más lujosas, pero hogares quebrados. Estos son los días de viajes rápidos, panales desechables, moralidad desechable, amor de una noche, cuerpos sobrepasados, y pastillas para todo, para ser alegre, para ser callado, para matar.
Es un tiempo cuando hay mucho en el aparador y nada el almacén; un tiempo en que la tecnología te puede brindar esta carta.
¡¡¡DESPIERTA Y REACCIONA!!! ¿¿¿QUÉ ESTÁS HACIENDO CON TU VIDA???
por George Carlin.
La Paradoja de Nuestro Tiempo en la Historia es que tenemos Edificios más altos, y temperamentos más cortos; carreteras más amplias, pero puntos de vista más angostos.Nosotros gastamos más, pero tenemos menos; compramos más, pero lo disfrutamos menos.
Tenemos casas más grandes y familias más pequeñas; más conveniencias, y menos tiempo; tenemos más estudio, pero menos sensibilidad; más sabiduría y menos juicio; más expertos, pero más problemas; más medicina, pero menos salud.
Tomamos mucho, fumamos demasiado, gastamos sin necesidad, reímos muy poco, manejamos muy rápido, y nos enojamos muy rápido, nos desvelamos, nos levantamos cansados, raramente leemos, vemos mucha TV, y rezamos muy poco.
Hemos multiplicado nuestras posesiones, pero hemos reducido nuestros valores humanos.
Hablamos mucho, pero amamos poco y odiamos muy seguido. Hemos aprendido como ganarnos la vida pero no sabemos vivir; le hemos agregado años a la vida, no vida a los años.
Hemos ido a la luna y regresado pero tenemos problemas para cruzar la calle para conocer al vecino.
Hemos conquistado el espacio sideral, pero no el espacio interno.
Hemos hecho cosas más grandes, pero no cosas mejores.
Hemos limpiado el aire, pero ensuciado el alma.
Hemos partido el Átomo, pero no nuestros prejuicios.
Escribimos más, pero aprendemos menos.
Hacemos más planes, pero los sacamos adelante menos.
Aprendimos a vivir aprisa, pero no a ser pacientes.
Creamos más computadoras para retener más información para producir más copias que antes, pero tenemos menos comunicación.Este es el tiempo de comidas rápidas y digestiones lentas.
Hombres altos, y caracteres cortos; ganancias altas, y relaciones vacías.
Es el tiempo de Paz mundial, pero de guerra domestica; mas diversiones, pero menos diversión; mas variedad de comida, pero menos valor nutritivo.
Estos son los días de dos sueldos por familia, pero más divorcios; de casas más lujosas, pero hogares quebrados. Estos son los días de viajes rápidos, panales desechables, moralidad desechable, amor de una noche, cuerpos sobrepasados, y pastillas para todo, para ser alegre, para ser callado, para matar.
Es un tiempo cuando hay mucho en el aparador y nada el almacén; un tiempo en que la tecnología te puede brindar esta carta.
¡¡¡DESPIERTA Y REACCIONA!!! ¿¿¿QUÉ ESTÁS HACIENDO CON TU VIDA???
Que sorpresa encontrarnos de nuevo,
hace tanto que no se de ti.
Te ves guapo, de plata es tu pelo,
tal vez tu ya no te acuerdes de mi.
Eran tardes de amor y hojas secas,
aprendiendo a sentir piel con piel,
fantasias y caricias nuevas
te juro que yo jamás te olvidé.
Que tal te fue la vida, bala perdida,
donde has estado escondido tantos años.
Que tal te fue la vida, alguna herida,
donde hay amor, hay siempre desengaño.
Que sorpresa de nuevo encontrarnos,
estar vivos y guapos los dos,
recordar esos dias dorados,
un café y de nuevo decirnos adiós.
Que tal te fue la vida, bala perdida,
donde has estado escondido tantos años.
Que tal te fue la vida, alguna herida,
donde hay amor, hay siempre desengaño.
Aunque todo aquello acabó,
antes de irme quisiera saber,
si me amaste como yo te amaba
y guardaste mis besos como yo los guardé.
Que tal te fue la vida, bala perdida,
donde has estado escondido tantos años.
Que tal te fue la vida, alguna herida,
donde hay amor hay siempre desengaño,
donde hay amor... hay siempre desengaño.
(Maria Dolorès Pradera)
hace tanto que no se de ti.
Te ves guapo, de plata es tu pelo,
tal vez tu ya no te acuerdes de mi.
Eran tardes de amor y hojas secas,
aprendiendo a sentir piel con piel,
fantasias y caricias nuevas
te juro que yo jamás te olvidé.
Que tal te fue la vida, bala perdida,
donde has estado escondido tantos años.
Que tal te fue la vida, alguna herida,
donde hay amor, hay siempre desengaño.
Que sorpresa de nuevo encontrarnos,
estar vivos y guapos los dos,
recordar esos dias dorados,
un café y de nuevo decirnos adiós.
Que tal te fue la vida, bala perdida,
donde has estado escondido tantos años.
Que tal te fue la vida, alguna herida,
donde hay amor, hay siempre desengaño.
Aunque todo aquello acabó,
antes de irme quisiera saber,
si me amaste como yo te amaba
y guardaste mis besos como yo los guardé.
Que tal te fue la vida, bala perdida,
donde has estado escondido tantos años.
Que tal te fue la vida, alguna herida,
donde hay amor hay siempre desengaño,
donde hay amor... hay siempre desengaño.
(Maria Dolorès Pradera)